Fed effectue une réduction agressive de 50 points de base en raison des craintes de récession

La Réserve fédérale réduit les taux d’intérêt de 50 points de base pour contrer les préoccupations économiques croissantes

Aujourd’hui, la Réserve fédérale a réduit les taux d’intérêt de 50 points de base pour les fixer à 4,75%-5,00%, une décision qui devrait façonner les marchés financiers dans les mois à venir. Cette réduction agressive témoigne des préoccupations économiques croissantes parmi les décideurs politiques.

La baisse des taux, qui dépasse l’ajustement habituel de 25 points de base, fait suite à plusieurs indicateurs économiques. Le taux de chômage aux États-Unis est passé à 4,2% en juillet 2024, son niveau le plus élevé depuis octobre 2021. Cette augmentation a déclenché la « Règle Sahm », un indicateur de récession qui se déclenche lorsque le chômage augmente de 0,5 point de pourcentage sur une période de 12 mois.

Le rapport sur l’emploi de juillet a montré l’ajout de 114 000 emplois, en dessous des attentes des économistes qui tablaient sur 185 000. Ces données, combinées à une inflation de 2,5% (supérieure à l’objectif à long terme de la Fed de 2%), ont conduit à la décision de la banque centrale.

Le débat autour de la réduction de 50 points de base

La réduction de 50 points de base a suscité un débat parmi les analystes de marché. Certains la considèrent comme une étape nécessaire pour anticiper une récession potentielle. D’autres suggèrent qu’une réduction aussi importante pourrait elle-même susciter des craintes de récession, car des baisses de cette ampleur précèdent souvent des difficultés économiques.

La réaction du marché à cette nouvelle reste à déterminer. Les taux d’intérêt plus bas ont généralement un impact sur les cours des actions et autres actifs à risque, mais les investisseurs pourraient interpréter cette décision comme un signe de faiblesse économique.

Les principales institutions financières ont ajusté leurs perspectives économiques. JPMorgan a augmenté sa probabilité de récession aux États-Unis et dans le monde en 2024 à 35%, contre 25% auparavant. Goldman Sachs a également relevé ses probabilités de récession pour l’année prochaine, les faisant passer de 15% à 25%.

La Réserve fédérale a indiqué que d’autres baisses sont probables alors qu’elle cherche à équilibrer le contrôle de l’inflation avec la croissance et le soutien à l’emploi. Cela suggère que la décision d’aujourd’hui pourrait marquer le début d’un nouveau cycle d’assouplissement.

Alors que ce changement de politique prend effet, les prochaines données économiques et les communications de la Fed seront étroitement surveillées. Les actions de la banque centrale joueront un rôle dans la détermination de la capacité des États-Unis à maintenir la croissance face aux défis actuels.

Les entreprises et les consommateurs peuvent s’attendre à des coûts d’emprunt plus bas. Cependant, les implications plus larges de cette baisse de taux et ce qu’elle signifie pour l’économie américaine seront probablement des sujets d’analyse continue.

Plus tôt cette semaine, la Réserve fédérale devait réduire les taux de 50 points de base, ce qui aurait probablement soutenu le bitcoin, malgré des signaux économiques mitigés.

En juin, des sénateurs démocrates ont plaidé pour que la Réserve fédérale abaisse les taux d’intérêt pour atténuer l’inflation et prévenir une récession, s’opposant ainsi aux politiques de la Banque centrale européenne.

En juillet, les économistes ont spéculé sur le fait que la Réserve fédérale pourrait privilégier le marché du travail affaibli par rapport aux préoccupations inflationnistes dans ses prochaines décisions en matière de taux.

Le mois dernier, 10X Research a exprimé des inquiétudes selon lesquelles une importante réduction de 50 points de base par la Réserve fédérale pourrait avoir un impact négatif sur le bitcoin en signalant des problèmes économiques plus profonds.

Plus tôt cette semaine, la Réserve fédérale a réduit les taux d’intérêt de 50 points de base alors que des indicateurs économiques tels qu’une augmentation du chômage et un mauvais rapport sur l’emploi en juillet laissaient présager une récession imminente.