Les nations du G7 vont appeler à une surveillance plus stricte des marchés de crypto-monnaies

Le Groupe des sept (G7) grandes démocraties industrialisées envisage apparemment de promouvoir des réglementations plus strictes dans le secteur des crypto-monnaies lors du 49ème sommet du G7 qui est prévu pour mai 2023 à Hiroshima, au Japon.

Selon des responsables anonymes ayant connaissance du plan, le but de cette initiative est d’augmenter la transparence et la protection des consommateurs, a rapporté Kyodo News le 26 mars.

Cette décision intervient à la suite de préoccupations concernant les risques potentiels pour le système financier mondial posés par les actifs de crypto-monnaies. L’effondrement de FTX, une importante plateforme d’échange de crypto-monnaies en novembre dernier, a mis en lumière la mauvaise gouvernance de l’industrie et a envoyé des ondes de choc à travers les marchés financiers.

Le G7 espère prendre la tête de la formulation de normes mondiales pour les actifs virtuels. Le Japon, qui dispose déjà de réglementations en matière de crypto-monnaies, et d’autres membres tels que la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et l’Union européenne cherchent à déclarer leurs efforts collectifs dans une déclaration des dirigeants.

L’objectif est d’établir des normes mondiales Les responsables affirment que le G7 accélérera le rythme des discussions connexes en vue d’une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales à la mi-mai, quelques jours seulement avant que le Premier ministre japonais Fumio Kishida n’accueille le sommet de cette année à Hiroshima.

Bien que le statut juridique des actifs virtuels et les règles qui s’y rapportent varient d’un pays à l’autre, le G7 cherche à établir des normes mondiales.

Le Conseil de stabilité financière (CSF), dont le siège est en Suisse, a publié en octobre de l’année dernière des recommandations pour la création d’un cadre réglementaire, en indiquant que les actifs de crypto-monnaies devraient également être soumis à une réglementation pour les activités des banques commerciales. Le CSF prévoit d’annoncer sa version finale du cadre en juillet de cette année.

Le Fonds monétaire international (FMI) a également exposé les éléments clés que chaque pays devrait prendre en considération dans le développement de règles complètes et coordonnées à la suite de la propagation des crypto-monnaies. Entre autres directives, les directeurs du FMI ont généralement convenu que les actifs de crypto-monnaies ne devraient pas se voir accorder le statut de devise officielle ou de monnaie légale.

Les problèmes associés aux actifs de crypto-monnaies devraient également figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales des vingt plus grandes économies mondiales du G20 à Washington à la mi-avril, selon les responsables qui ont parlé sous couvert d’anonymat.